L’autre t’a suivie

D’un regard

que l’espoir d’une réponse

À lui seul soutenait

Il a pesé lourd sur tes épaules,

Tout le jour

Comme une brique à ton visage

l’attente désormais brisée

Te sens-tu observée?

***

Douce amérique

On t’appelle continent

De par nos cités perdues

Et nos êtres construits

Tu promets tout

Se leurrer

c’est encore croire à une naissance soudaine

il est aujourd’hui possible de n’imaginer,

que son contraire.

***

Il faut arriver à se détacher de soi-même

Pour parvenir à l’absolument autre

***

Une main tendue dans la tempête

une mère aimante.

Me laisseras-tu te revoir

Comme en octobre à l’extérieur de la cité?