Mattia Scarpulla

À propos Mattia Scarpulla

Mattia Scarpulla écrit de la prose et de la poésie. Parmi ses œuvres : le roman Errance (Annika Parance Éditeur, 2020) et le recueil de narrations poétiques Au nord de ma mémoire (Annika Parance Éditeur, 2021 - avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec). Il a codirigé l'œuvre collective Épidermes (Tête première, 2021). Titulaire d'un doctorat en arts - danse, il est doctorant en études littéraires - volet recherche-création à l'Université Laval (soutenu par le Fonds de recherche du Québec - Société et culture). Il organise des ateliers corporels d'écriture. 

Trace 3

Par |2022-02-07T12:47:58-05:003 février, 2022|Essai, Mattia Scarpulla|

Lorsque Geneviève et Marie-Ève retrouvent l’usage du langage elles me demandent, énervées : C’est quoi ton problème ?

En marchant vers leur rendez-vous, les deux amies étaient contentes de se […]

Trace 2

Par |2022-02-07T12:42:42-05:0027 janvier, 2022|Essai, Mattia Scarpulla|

 

Deux pintes de bière rouge sont arrivées à leur table au pub Griendel. Elles trinquent, boivent une gorgée, allument une cigarette et boivent encore. Marie-Ève ouvre la bouche, un souffle commence […]

Trace 1

Par |2022-01-04T11:42:49-05:004 novembre, 2021|Essai, Mattia Scarpulla|

L’écriture, expérience liquide, m’échappe quand je la retiens. Les mots-eaux dans lesquels je navigue sont de ciment, sentent le carburant, montent à la verticale, grimpent sur la surface des édifices, deviennent […]

Entre corps et écriture

Par |2021-05-31T09:32:21-05:001 juin, 2021|Colloque, Création littéraire, Performance, Recherche-création, Textes de reflexion|

Par le langage, le travail corporel est défini en dehors de sa propre logique expressive. En observant les deux danseur.e.s à la recherche de la bonne prise, de la juste qualité rythmique, je me rends compte de l’impossibilité de traduire littéralement la danse en mots ; mes tentatives s’achèvent dans une réduction linguistique du corps en mouvement.

L’inscription du corps de l’écrivain dans son œuvre. Réflexions sur un dispositif d’atelier corporel d’écriture.

Par |2018-04-23T08:25:30-05:0023 avril, 2018|Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire, Recherche-création, Textes de reflexion|

Comme dans le cadre de certaines de mes autres productions poétiques et en prose, j’alterne des temps de rédaction avec des séances où je m’entraine physiquement. Mon écriture en est influencée dans sa forme et dans son contenu. Mon processus de création m’a permis de poser de premières hypothèses pour structurer une recherche où j’inviterai des écrivain(e)s à expérimenter des dynamiques créatives similaires.

Le voyage de mots et de voix dans le corps de Mathieu Arsenault. Considérations sur le texte et la performance de La vie littéraire.

Par |2019-03-05T00:51:15-05:0028 février, 2018|De la littérature vivante, Dossiers thématiques, Performance, Textes de reflexion, Théâtre|

Le spectateur est témoin, sur scène, du flux continuel de pensées du personnage. Arsenault est agité par un vent d’informations, ses membres et ses paroles vont dans tous les sens, il semble lutter contre l’énonciation de ses affirmations. Il représente ainsi un rapport conflictuel avec son rôle social d’artiste. La vie littéraire traite de la légitimation à laquelle les auteurs aspirent en créant des œuvres.