Coupe, broderie et déchirure : mères et filles au cœur du langage

Par |2017-02-25T11:16:13-05:0027 février, 2017|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2016 des étudiant-e-s en création littéraire, Textes de reflexion|

Il m’aura fallu attendre d’explorer une forme textuelle apparentée à la structure du langage établi entre ma mère et moi pour comprendre l’importance du maternel dans ma façon d’écrire. L'écriture discontinue, par fragments ou tableaux, celle se modelant à partir de la trace cicatricielle du bris de memoria, de la fracture langagière, du refus de parole, a forcé l'émergence de ce qui, dans ma pratique littéraire, demeurait en dormance. [...] C’est du discontinu, de l’émiettement, de la cassure et de la fragmentation que crée le silence, que la figure de la mère, jusque-là occultée de mes textes, est apparue.