Mathieu Simoneau

À propos Mathieu Simoneau

Mathieu Simoneau a terminé une maîtrise en création littéraire (poésie) en 2010 et poursuit actuellement au doctorat. Il publie régulièrement dans des revues telles que Moebius et L’écrit primal et des sites Internet comme Poème sale et Le Crachoir de Flaubert. Il a aussi été finaliste à plusieurs reprises aux Prix littéraires de Radio-Canada, notamment en 2012, où il a été un des cinq grands finalistes dans la catégorie poésie et a reçu le prix du public, et il a récemment remporté le prix de poésie Rolande-Gauvin 2013. vianney1979@hotmail.com

Langage et intuition

Par |2014-05-11T18:40:52-05:0026 mai, 2014|Comptes rendus|

Les deux auteurs, à travers leur dialogue, discutent de la pratique de l’écriture poétique et de leur vision, essentiellement philosophique, qui s’appuie en grande partie sur une approche phénoménologique et heideggérienne. Il ne faut donc pas chercher dans ce livre des recettes pragmatiques d’écriture ou une réflexion sur l’esthétique. On y aborde plutôt plusieurs aspects de la création littéraire chers à Jean-Noël Pontbriand, soit la quête de l’origine, la démarche propre à l’écriture poétique, l’enseignement de la création, la rencontre de l’Autre, le rapport entre la vie et l’écriture, et le mode de connaissance particulier à la poésie.

pour quelques bêtes atteintes

Par |2016-12-21T15:23:08-05:0022 mai, 2013|Dossiers thématiques, Nuit de la création, Poésie, Tentative d'épuisement d'une œuvre de Riopelle, Textes de creation|

ce soir la faune est rouge et les clous saignent dans les murs ça circule et ça jacasse à qui-mieux-mieux dans les fougères et les carcasses il y a des os dans les hélices à broyer les pigeons il restera toujours quelque chose à dire quand la main se refermera quand les curieux en auront soupé de la nuit

Le mot ruisseau

Par |2011-05-15T18:21:23-05:0018 mai, 2011|Récit, Textes de creation|

Un père emmène son enfant à la pêche. Ils y vont à pied, derrière la grange. C’est le soir et le père franchit la clôture à la limite du monde : il traverse du côté sauvage des choses. Ils vont vers ce bassin profond et poissonneux, dont les eaux se perdent sous les racines d’un arbre, au pied d’une grosse pierre. Pour s’y rendre, il faut traverser les aulnes mangés par le crépuscule. Le jour n’ose s’y aventurer, peut-être par crainte d’être retenu par les tiges noueuses. Une clarté souterraine y règne. Étrangement, on s’y sent chez soi.