Chapitre 2 : veiller la reconstruction
au bout du fil
ils veulent savoir
s’il reste quelque chose de vivant
de sensible
un sentiment, un souvenir ou
à peine un regard
au […]
au bout du fil
ils veulent savoir
s’il reste quelque chose de vivant
de sensible
un sentiment, un souvenir ou
à peine un regard
au […]
J’ai profité du forum pour amorcer une réflexion à partir d’une question qui m’avait été posée et qui continuait de m’occuper l’esprit : « Quel est votre rapport à l’humour dans la création ? » […]
La recherche en littérature est tout particulièrement armée pour déceler ce qui, dans des discours non littéraires, relève de la fiction.
Lucie Taïeb (2023)
Ça aurait pu rester vague, […]
Adélaïde Herculine Barbin (1838-1868), surnommée Alexina par sa famille, est assignée femme à sa naissance. La médecine de l’époque s’intéresse à son cas, puisque son corps ne s’affiche ni vraiment masculin […]
C’est à partir de retailles et d’une absence que mon projet se met en branle. J’aborde l’œuvre comme lieu d’accueil, un endroit sur où poser le soupçon ou la trace ; […]
Quelle est la part de caché, de contourné, dans une œuvre qui puise dans une expérience autobiographique ? Pourquoi éprouve-t-on parfois le besoin de l’esquive, de la dissimulation, du faire-semblant, et en quoi le geste, dans ces cas précis, peut-il prendre le relais des mots ? Réflexion en deux temps.
L’agora du Collège Lionel-Groulx bourdonne doucement en ce mercredi midi d’automne. Je suis venu dans le cadre de la Foire féministe de l’IREF, une tournée des cégeps où je présente mes […]
Selon les recherches empiriques, deux éléments peuvent influencer nos capacités empathiques lors de la lecture : la distance esthétique (ou immobilité) et le niveau de transport (également appelé absorption ou immersion).
Or, les personnes queers sont-elles d’emblée des personnes vulnérables au sens où Couser l’entend, face à l’écrivain-étudiant qui les interviewe et à qui elles donnent leur consentement éclairé ? Quelles sont les frontières et les limites de ce consentement ?
J’ai cinq ans. Les jambes enterrées sous le sable, je plonge mes doigts dans la matière humide. Les petits grains s’immiscent sous mes ongles, s’assèchent et craquellent sous ma peau. Sensation granuleuse et exquise à la fois.