Libérer son univers d’écrivain avec Bryan Perro
Je suis assis au bureau, devant mon ordi, dans la chambre de ma blonde, chez ses parents. Ils nous ont invités à souper.
Bryan ajuste sa webcam, quelque part à Shawinigan.
Je repense à ces […]
Je suis assis au bureau, devant mon ordi, dans la chambre de ma blonde, chez ses parents. Ils nous ont invités à souper.
Bryan ajuste sa webcam, quelque part à Shawinigan.
Je repense à ces […]
Mon histoire débute donc quelque part entre Balzac et Vian. Je me souviens que le seul fait de dire « Vian », sans même l’avoir lu, m’accordait à l’époque un air distingué et suffisait à me donner l’impression d’une supériorité sociale.
Je voulais mettre en scène des personnages pour lesquels la religion, l’origine sociale, la couleur de la peau ne détermineraient pas ce qu’ils vivent et ce qu’ils sont. Ce projet utopique, certains diront naïf, s’est rapidement transformé, mais j’en ai gardé le substrat premier.
Le 4 décembre 2019, à l’Université Laval, Stéphane Ledien s’est entretenu avec Leïka Morin. Il a défini le genre littéraire du roman noir et a cerné son entrée dans le milieu […]
Créer un kaléidoscope de perceptions et perspectives autour de cette œuvre : mettre le roman et l’artiste en état de traduction, au travers de différents régimes disciplinaires artistiques.
Sur le roman La valeur de l’inconnue de Cassie Bérard, La Mèche, 2019.
Qu’arrive-t-il lorsque l’on tente de conjuguer les découvertes de la physique quantique et les théories de la […]
Si le capitalisme, énoncent Müller et Ruoff, demeure une catastrophe pour l'humanité, l'échec édifie le point de départ du polar.
Le travail du traducteur tombe assez rapidement en désuétude ; après une certaine période, tout est à recommencer. Le traducteur doit apprendre à vivre avec cette sorte d’obsolescence programmée. Il est le moine tibétain qui, pendant des jours d’efforts et de patience, dessine un magnifique mandala de sables colorés et qui, au terme de son éreintant labeur, efface son œuvre du revers de la main.
Près de vingt ans après sa publication, et alors qu’une nouvelle génération a supplanté celle du néo-polar, l’analyse d’Annie Collovald fait par ailleurs incidemment ressortir la rupture éthique qui semble s’être depuis opérée dans le roman policier noir hexagonal, littérature où s’inscrivent en creux les polarisations sociales et politiques de l’après-11 Septembre.
Alors, que raconte cette Histoire de la Série Noire ? Première chose, l’évolution de celle que les initiés ont surnommée la « dame en jaune et noir » y est retracée au fil des tendances du roman policier, surtout anglo-saxon au départ. Pour le bonheur de ceux et celles qui aspirent à écrire du ...