Le Crachoir de Flaubert s’associe au Département de français et à l’École de traduction et d’interprétation de l’Université d’Ottawa pour présenter en baladodiffusion cette deuxième conférence d’une série de trois de Martin Winckler, écrivain en résidence.

 

Traduire, c’est écrire, écrire, c’est traduire — Conférence de Martin Winckler

Traduire, c’est écrire, écrire, c’est traduire — Période de questions

 

« Traduire, c’est écrire

écrire, c’est traduire »

La formation de l’écrivain par les textes de fiction et de non-fiction.

 

Comme la vie du médecin et celle de l’écrivain s’entrelacent et se relancent, nous découvrons lors de cette deuxième conférence de Martin Winckler comment sa pratique de la traduction a été éveillée par la médecine. Revenant sur les étapes qui l’ont mené à s’intéresser à la traduction, aux efforts déployés à comprendre les comic books, à la curiosité de l’étudiant en médecine à découvrir un savoir « caché », Winckler explique en quoi la traduction est avant tout une question d’accès à l’information et un véritable travail sur le texte d’arrivée. Le double travail implicite à toute traduction devient une poétique d’écriture personnelle. Écrire et traduire sont intimement liés pour celui qui envisage le texte comme un moyen de transmettre un savoir mais aussi de le rendre accessible : « le savoir, c’est la chose que l’on peut partager sans ne rien perdre ».

Le Crachoir remercie Christian Blanchard et Brigitte Fontille, doctorants au Département de français de l’Université d’Ottawa, grâce à qui cette conférence est disponible en baladodiffusion.