Le 11 avril dernier, à l’Autre cuisine, à Québec, Le Crachoir de Flaubert a reçu Erika Soucy. Il s’agissait de la dernière conférence du cycle hivernal de conférences sur la recherche-création de l’Université Laval intitulé « Entendre les bruits de l’instinct », organisé par Laetitia Rascle Beaumel et Virginie Savard. La poétesse et romancière nous y a parlé de son parcours et sa démarche d’écriture, de l’importance et la nécessité de l’oralité et des enjeux sociaux auxquels sa pratique pousse à réfléchir.

La carrière littéraire d’Erika Soucy a commencé avec la poésie. Ses deux recueils, Cochonner le plancher quand la terre est rouge (2010) et L’épiphanie dans le front (2012)sont publiés aux Éditions Trois-Pistoles. Elle vient, il y a seulement deux mois, de lancer son premier roman intitulé Les murailles. Ces trois oeuvres sont habitées par la Côte-Nord, d’où elle est originaire. Comédienne de formation, ayant étudié au Conservatoire d’art dramatique de Québec, elle a aussi écrit la pièce Domino, présentée au théâtre Premier Acte en 2011.

Elle a également fondé en 2007, L’Off-festival de poésie de Trois-Rivières dont elle est toujours la codirectrice artistique.

 

[heading style= »subheader »]Bibliographie[/heading]
Les murailles, Montréal, VLB éditeur, 2016.
L’Épiphanie dans le front, Trois-Pistoles, Éditions Trois-Pistoles, 2012.
Cochonner le plancher quand la terre est rouge, Trois-Pistoles, Éditions Trois-Pistoles, 2010.