des pierres se fracassent

et nous regardent vivre au loin

 

pas une poussière de trop

qu’un léger vertige attaché à nos souffles

 

deux pierres se brisent

en deux

comme du cristal plutôt blanc

sans rides

sans absence de délicatesse

 

une étoile timide regarde ces fissures

formant une toile

une longue étreinte inattendue

et des chants

désalignés

interrompus par une charpente de désirs

 

des pierres coulent sur le bord de la voûte

célestes espérances

pour nos cendres à venir