Ma main parle à la lune
ma main parle à la lune / dans le lit blanc ligné / d’un cahier / où les galets glissants / luisent sous l’eau / perles d’étoiles
ma main parle à la lune / dans le lit blanc ligné / d’un cahier / où les galets glissants / luisent sous l’eau / perles d’étoiles
l’histoire parjure la liberté / mon ami / les barreaux ont raison du firmament / le cœur bâillonné les mots amputés / tu croupis dans l’injustice / et tu lèches la rouille de tes fers
En 2021, pour souligner le centenaire de PEN International, un magnifique ouvrage illustré a été publié en trois langues. Un soir, je l’ai ouvert avec l’intention de le feuilleter au hasard.
Captif, entre les planches du mur de ta chambre, je suis ton journal, celui qui cache tes dénonciations et ta langue d’injustice.
Le 17 mars dernier, Mattia Scarpulla s’est entretenu avec Anthony Bourdeau, responsable du cycle des conférences au Crachoir de Flaubert dans le cadre d’une rencontre intitulée : « À l’instant d’écrire : Discussion […]
On veut tous la même chose : dire. Exprimer, et, peut-être par là même, résoudre le réel qui nous enveloppe.
Bien que le PEN International soit par définition international, il me semble que la synergie interne de chaque centre est tout aussi primordiale que sa relation avec les autres centres. Ses meilleur.e.s ambassadeur.drice.s sont de loin ses membres.
La marginalisation, phénomène résultant d’un déséquilibre sociétal, touche différentes sphères de la vie organisée, et le milieu littéraire n’y fait pas d’exception.
La nuit nous quittons / nos chambres secrètes / où les rivières brillent / au contact des morts
Il y a, dans la maison de mon enfance, trois pièces aux dimensions à peu près égales. / Dans la première habite un cheval, haut sur pattes, altier, dont le poil sent la terre où il a grandi et le crottin dont il l’a nourrie.