Natalie Fontalvo

À propos Natalie Fontalvo

Titulaire d'un baccalauréat en relations internationales de l'Universidad del Norte, en Colombie, d'un baccalauréat multidisciplinaire et d'un certificat en création littéraire de l'Université Laval, Natalie Fontalvo poursuit une maîtrise en littérature et arts de la scène et de l'écran à l'Université Laval, avec un projet de recherche-création en écriture scénaristique. Dans le cadre de ce projet financé par le CRSH, elle s'intéresse au cinéma en tant qu'outil de reconstitution de l'histoire et, plus particulièrement, au cas de l'esclavage en Nouvelle-France. Au cours de dernières années, Natalie a aussi participé à la réalisation de divers projets de théâtre, à titre de comédienne ou de metteure en scène, notamment au sein de la Troupe de théâtre Les treize et de l'école d'acteurs Mode é Arto. Auxiliaire d'enseignement au Département des littératures de l'Université Laval et membre du Cercle d'auteurs de la relève de Première Ovation, Natalie travaille également sur plusieurs projets d'écriture. On peut entre autres lire certains de ces textes dans la revue ...Lapsus.

Introduction : La liberté d’expression, un bien précieux

Par |2023-01-31T20:09:31-05:0031 janvier, 2023|Dossier PEN international, Dossiers thématiques, Performance|

Le Centre québécois du P.E.N. international est l’un des 146 centres répartis dans le monde, qui réunissent des écrivain⸱e⸱s et des professionnel⸱le⸱s de l’univers du livre pour donner voix à ceux et celles victimes ou menacés de répression, mener des actions d’entraide, de sensibilisation et de défense du droit d’expression, en danger dans de nombreux pays, y compris dans plusieurs États démocratiques.

Tourbillons de pierre

Par |2016-12-21T15:00:36-05:0010 avril, 2015|Concours, Concours : Faites court!, Dossiers thématiques, Nouvelles, Textes de creation|

C’est toi qui blesses ton fils, toi parce que tu es pauvre, toi parce que tu es Noir, toi parce que tu es lâche. À chaque refus, tu as baissé la tête et tu es parti parce que les Noirs, ça ne s’endette pas pour aller à l’université. Tu ne pourras jamais me payer, t’a dit l’un des prêteurs, qui va se faire soigner par un médecin noir? Deux larmes te montent aux yeux. Tu les chasses avec ton poing. Tu retournes à la cuisine et tu attrapes un couteau.

Captivité

Par |2014-05-05T09:19:27-05:0014 mai, 2014|Textes de creation, Théâtre|

Ter est immobile, un genou au sol. Akwa se déplace langoureusement d’un côté à l’autre de la scène. Aéra est debout, les yeux fermés. Bok fait le tour de la cellule, frappant avec force les murs inapparents. Bok : Laissez-moi sortir, tabarnak. Vous êtes des câlices de bâtards. Je vais tous vous tuer, calvaire! Tous. Aéra : L’ancien dieu indomptable enrage, sans éclat ni dessein, avec l’impétuosité d’un limaçon et en absence de répercussions. Bok : Tais-toi, espèce de picouille. Tais-toi ou je te jure que je te tue, toi aussi.