les pierres avalées dans la vase me déchirent l’intérieur et remplissent mes poumons
à  coups  de  trous noirs  s’efface  la  trace du fossile vivant dans ma cage thoracique
déformée   sans issue   je  frémis  une   consonne   muette   éclate  sur  mes   lèvres
l’encre   dissimule  ce   goût  de  cendres   se  déposait   sous  chacun   de  mes  pas
une  lumière  jaillira-t-elle  de ma  bouche  ou  dans  la  faille quelque chose d’aérien