Qu’il en soit ainsi

avec beaucoup de force

ceuz qui ne raccordent pas

nos promesses deviennent fonctions

ceuz qui n’éveillent pas leurs cordes

ont le mot compromettre

dans leur taie d’oreiller

personne n’oublie

quelque part parfois longtemps

ce qui nous met hors d’état

voici le temps des assassins

et des suicidaires

montre leur de quoi tu parles

comme on tourne en rond

comme s’enfilent les fous

avec le masque fleuri de la mort

il n’y a rien de mieux

la saveur crémeuse et froide de l’excuse

s’il vous plait

touchez le train

c’est le chien fou à la chienne

une vraie grosse bouche

chercher compulsivement des images

des activités des engins

des valeurs une vision

une dernière réunion

une dernière partie

pour chasser la tension

toujours juste des pièces de métal

où rester sans restes

se frayer un quotidien

au catalogue des révoltes

tous ces mots et gestes qui se tiennent là

tout compte fait

immobiles au passage de l’ennui

en convulsion quand la tempête

y’ont trouvé un sens

bon à pourrir

seul·es ensemble dans les bois

à moins que la coupe

à moins qu’elle les vainque

à blanc la vie

l’avenir de la peur la fuir

il faut s’en aller d’ici

il n’y a pas de réponse de ce côté

pas de dehors à la ville infinie

il faut s’en aller d’ici

de cette question

de ce dessein

qui créent ce milieu

qui créent cet état

 

où rien ne se passe

où rien ne se prépare