Marc Laliberte

À propos Marc Laliberté

Marc Laliberté est étudiant à la maîtrise en études littéraires à l’Université Laval, et travaille actuellement sur les mécanismes de représentation de l’altérité dans l’œuvre science-fictionnelle de Michel Jeury. Il a publié quelques nouvelles dans la revue L’écrit primal, et a remporté, en 2010, le deuxième prix du concours littéraire du CEULa. En 2011, il a occupé le poste de directeur de L’écrit primal dans le cadre du numéro spécial Réjean Ducharme. homer176@hotmail.com

Crime et délit pas loin d’un réfrigérateur

Par |2019-03-05T01:07:36-05:0025 juin, 2014|Dossiers thématiques, Huis clos à ciel ouvert, Nuit de la création, Textes de création, Théâtre|

GILLES : Ouais... On va penser à un plan, d'accord, petite? Regarde par la petite fenêtre et dis-moi si le malfrat est encore dans les parages. MAUDE: Ouh, malfrat! Ça fait vraiment cambrioleur dans le genre, c'est hot! Ok ok, je checke le malfrat, toi checkes les surgelés (éclatant de rire) d'un coup qui se réveillent, han! GILLES : Moins fort, petite. Tu le vois? Il est où? On peut sortir? MAUDE : Ben là Gi-Gi, j'pas savante mais me semble que si tu veux plus le savoir que moi, tu peux checker. Pas tant envie d'm'en prendre une entre les deux yeux, din coup qui est rendu proche de notre planque.

Le dernier cri

Par |2016-12-21T15:09:30-05:0018 juin, 2014|Dossiers thématiques, Huis clos à ciel ouvert, Nuit de la création, Textes de création, Théâtre|

JOHANNE : Ok pour l'église, mais c'est juste parce que ma cheville est bleu-mauve. À ce sujet, tu pourrais peut-être m'aider. Tu donnes ton mouchoir à une vieille inconnue et t'aides même pas ta blonde à marcher. Augustin prend sa femme par le bras, la soulève un peu et glisse. Les deux se retrouvent au sol, des grêlons s'abattant tout autour. JOHANNE : Côté sauvetage de princesse, c'est pas fort. Protège ta tête avec tes mains! Les grêlons sont de plus en plus gros! Le couple se relève et se précipite dans l'église. Augustin ouvre la porte, une foule se tourne vers eux.

Les yeux de la Terre

Par |2011-12-22T13:26:18-05:0025 décembre, 2011|Nouvelles, Textes de création|

P’paha? Je m’inquiète; le temps commence à s’étirer. Je me tourne vers toi, le visage meurtri. Il ne me ferait pas ça, hein? Dis-moi, il n’oserait pas, non? Tu crois que oui? Tu crois qu’il est encore fâché? Pourtant, j’ai tout nettoyé, j’ai tout réparé, je t’ai réparée. C’est ça, le drame de la couchette.