Tanières
Ton souffle m’écrase me pèse as fuck me tue un peu plus chaque nuit je suis la fille détruite par le vent de ta bouche de tes poumons tués par la fumée de tes smokes
Ton souffle m’écrase me pèse as fuck me tue un peu plus chaque nuit je suis la fille détruite par le vent de ta bouche de tes poumons tués par la fumée de tes smokes
Le Crachoir de Flaubert a amorcé un cycle de conférences sur la recherche-création à l’Université Laval et vous offre la baladodiffusion de la première rencontre ayant eu lieu le mercredi 27 janvier 2016 dès 11 h 30 avec Gabriel Marcoux-Chabot, auteur de Tas-d’roches (Druide, 2015).
Entreprise de détournement poétique didactique et de réécriture de la réglementation corporelle, le Guide de l’usager moyen emprunte à la fois à la tradition scripturale du traité de civilité, tel que pratiqué à la Renaissance par Castiglione dans Le courtisan et par Erasme dans La Civilité puérile, et à sa forme moderne, les guides éducatifs de bonnes mœurs et de bon usage.
Leur rythme aléatoire est l’origine insulaire Qui rédige le pont poétique brumeux en noir et blanc En haut les aigles articulent les rayons du papier en fragments L’ode inachevée noircit le néant ensoleillé de la musique
Québec aux soirs d’été; on ne saurait la décrire. Il y a quelque chose dans sa façon de bouger, d’illuminer le ciel, qui nous fait indubitablement tomber sous son charme. En prenant le temps de l’observer, on se rend compte que beaucoup de choses semblent se décider à l’angle de Saint-Jean et d’Honoré Mercier. On y va et on y vient en toutes directions, habituellement pour aller prendre un coup dans l’un des innombrables bars éparpillés à travers les vieilles rues de la ville.
Mais surtout, partir d’ici. Quitter le plancher gris de milles manières comme le flan d’une truite mouchetée, abandonner les murs ponctués de mouches mortes laissant des marques où se confondent le rouge et le noire, ne plus voir la salle de bain qui a mal au ventre, par en haut; les ronds noirs sur les ballonnements du plafond se multiplient, la chair du mur se déploie à travers la peinture. Nous partirons, la fuite est prévue : quatre personnes dans moins de 50 mètres carré, c’est trop.
Effluves embrumés Rassurent le grand désert Le ciel se lamente, Irrigue les dunes Le sable s’écoule …
Ta surface transie est ébréchée Par ces crevasses qui apparaissent sournoisement Le long de ta colonne Tu es un sablier impossible à retourner
Vas-y ma grande, dis-moi ce qui te court dans la tête Il doit bien y en avoir là aussi, Des ombres en dentelles.
Le temps S’alimente à même La substance précieuse De nos corps amnésiques