• Accueil
  • À propos
    • Mission de la revue
    • Appel de textes
    • Protocole de rédaction
    • Crédits
  • Catégories
    • Textes de création
      • Art sonore
      • Conte
      • Essai
      • Journal
      • Musique et chanson
      • Nouvelles
      • Performance
      • Photographie
      • Poésie
      • Récit
      • Roman
      • Théâtre
      • Vidéo d’art
    • Textes de réflexion
      • Arts et technologie
      • Arts visuels
      • Baladodiffusion
      • Cinéma
      • Création littéraire
      • Etudes littéraires
      • Installation
      • Musique et chanson
      • Performance
      • Photographie
      • Traduction
    • Comptes rendus
      • Livres en attente de lecture
  • Équipe
    • Équipe
    • Collaborateurs
  • En résidence
    • Cassie Bérard
    • Danielle Boutet
    • Fanie Demeule
    • Naomi Fontaine
    • Nicholas Giguère
    • Vincent Mauger
    • Chloé Savoie-Bernard
  • Dossiers thématiques
    • Appel de textes
      • Écrire entre les genres
      • De la littérature vivante
    • Colloque
      • Repenser la traductologie par la recherche-création
      • Créer à l’université : pourquoi? comment?
      • Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création
      • Forum interuniversitaire 2016 des étudiant-e-s en création littéraire
      • Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire
      • Portrait de l’artiste en intellectuel
      • Une complémentarité à définir
    • Concours
      • Reliures
      • Transmissions
      • Faites court!
    • Cours de création littéraire
      • Écrire en réécrivant
      • Écrire pour la jeunesse
      • Exploration des genres
      • L’histoire commence. Atelier du roman
      • Premières pages
      • Tout le monde aime les incipit
      • Trajectoires poétiques
    • Projet de la relève artistique
      • Le Déjectoire
      • Labo in situ
      • NORMPORN
    • Table ronde
      • Investir les marges
    • Nuit de la création
      • Cabinet des idées reçues
      • Huis clos à ciel ouvert
      • Tentative d’épuisement d’une œuvre de Riopelle
Accueil   //   Dossiers thématiques   //   Catégorie "Tentative d’épuisement d’une œuvre de Riopelle"

En 1974, Georges Perec s’installe à la Place Saint-Sulpice, à Paris, et prend en note tout ce qu’il voit et tout ce qu’il entend. Il tente ainsi d’épuiser un lieu parisien, de rendre compte de la vie quotidienne, de ce qui est monotone comme de ce qui est extraordinaire. Le livre Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, paru chez Christian Bourgois en 1982, découle de ses observations.

La Tentative d’épuisement d’une œuvre de Riopelle organisé par l’équipe du Crachoir de Flaubert dans le cadre de la Nuit de la création 2013, au Musée national des Beaux-Arts du Québec, se proposait de réitérer cette expérience singulière à partir d’un tableau monumental de Jean-Paul Riopelle, Hommage à Rosa Luxemburg, présenté dans la collection permanente du musée.

Ce projet s’inspire à la fois du livre de Perec et des créations collectives des années 1980. Une dizaine d’artistes étaient conviés à s’installer autour de l’Hommage à Rosa Luxemburg pour produire des textes inspirés du tableau et des lieux. Afin de rendre l’œuvre de Riopelle d’autant plus inépuisable, les visiteurs de la Nuit de la création étaient invités à tracer un dessin sur un acétate, qui, par la suite, était remis à un artiste. Celui-ci devait tendre le transparent devant lui. Ainsi se superposait la création du visiteur à l’œuvre de Riopelle.

Dans le même esprit, les visiteurs qui entraient dans la salle et les artistes qui y étaient installés ont été invités à twitter, à l’aide du mot-clic #riopelle, leurs impressions sur la toile et sur l’événement, impressions présentées sous la forme de leur choix : haïkus, photos, aphorismes et fulgurances de l’esprit se sont donc affichés sur un écran disposé tout au fond de la pièce afin que tous puissent communiquer virtuellement, de même qu’en temps réel, ce qu’ils voyaient, ce qu’il y avait à épuiser.

La Tentative d’épuisement d’une œuvre de Riopelle s’est terminée avec la lecture publique des textes issus de cette soirée d’écriture. Le Crachoir de Flaubert propose ici d’en témoigner en rendant ces textes disponibles.

Directeurs du dossier :

Cassie BÉRARD

Pierre-Luc LANDRY
Treveur PETRUZZIELLO

  • Tentative no5 — Extrait d’un théâtre d’été
    DnA2013/09/04

    — Nos seules limites sont celles qu'on accepte. — Arrête-moi tes philosophies, viens m'aider à la place. J'ai des trucs à bouger pis t'es forte, la grosse! — Y'a encore ben juste une chose que j'suis pas capable de te faire bouger. ...

  • Quand le Louvre se joue des tentatives d’épuisement…
    AMarie Petitjean2013/08/28

    Tandis que se déroulait à Québec une « tentative d’épuisement d’une œuvre de Riopelle », dans le cadre des Nuits de la Création, un petit groupe d’enseignants français se livrait à des tentatives du même ordre sur des œuvres que Riopelle aurait bien pu avoir fréquentées dans ses pérégrinations parisiennes. Le témoignage qui suit invite à la comparaison des expériences, et sait-on, au soutien des Québécois, en ces temps où la France lorgne sur les masters en création ...

  • Toi bête ensauvagée
    Catherine Rochette2013/08/21

    Trois canards morts noyés Les eaux sombres de l’étang Se sont faufilées avec doigté Jusqu’au cœur Pincé serré égratigné Un dernier cri avant la fin Puis les eaux sont retombées Mortes d’avoir tué Trois corps flottant Dans les reflets figés du jour Tout sera gris ...

  • Poèmes comme hors du temps
    Ariane Hivert2013/08/07

    Les os vides des oiseaux Avec lesquels on peut faire des flûtes Et recréer leur chant Faire partie de leur voilier Sans pouvoir voler Mes os aussi sont creux Vidés de leur moelle Et moi de ma substance Plus rien ne danse Et je pleure Immobile, silencieuse ...

  • Les choses
    Aimée Lévesque2013/06/12

    En fait, quand tu m’embrassais je voyais des oiseaux, tes oiseaux, ceux que tu m’écoeurais donc tellement d’avoir vus sur chacune des œuvres de Riopelle. Je voyais des oiseaux quétaines comme tout, deux en fait, deux belles colombes juteuses qui se tournaient autour en se cherchant mutuellement la queue sur fond d’anneau de mariage et de dessin d’enfant. La cause et l’effet, la poule et l’œuf. ...

  • expérience de l’hommage
    Gabriel Marcoux-Chabot2013/06/03

    6. des clous dans la paille en plastique d’un panier de Pâques version crucifiée d’une quête artisanale chercher une aiguille dans une botte de foin prend un sens théologique 7. on dirait d’abord une marmotte un poisson c’est un phoque sans doute une hirondelle elle s’étonne elle-même de ces attributions ...

  • De l’objectivité
    Louis-Augustin Roy2013/05/29

    20 h 46 On vient de me remettre un dessin et une phrase le paraphant : « il est inutile de créer sans elle ». J’ai l’impression qu’il s’agit d’un jeu de mot : « sans ailes », rapport aux oiseaux de Riopelle et à notre exercice. Cassie n’est pas convaincue par mon interprétation… Le dessin est encore plus énigmatique : au centre, une forme ogivale rayée verte; une espèce d’aile, justement, bien ronde et de même couleur, est soudée à la forme principale; une autre ...

  • pour quelques bêtes atteintes
    Mathieu Simoneau2013/05/22

    ce soir la faune est rouge et les clous saignent dans les murs ça circule et ça jacasse à qui-mieux-mieux dans les fougères et les carcasses il y a des os dans les hélices à broyer les pigeons il restera toujours quelque chose à dire quand la main se refermera quand les curieux en auront soupé de la nuit ...

  • Procès-verbal
    Pierre-Luc Landry2013/05/15

    22 h 42. Ce que j’épuise finalement, c’est mon regard et non l’œuvre. 22 h 42. Regarder l’écrivain au travail n’est au final pas si intéressant que ça. On s’imagine alors ce que ce serait que d’assister au mouvement du peintre. Amplitude du geste. ...

  • L’ordre naît du chaos
    William Lessard Morin2013/05/08

    Trois cent soixante-treize clous. Je ne compterais pas jusque-là. Peut-être seulement trente-trois et des reprises. Peut-être un seul et la névrose qui veut qu’on répète. Peut-être tout ça, à différents moments d’une même vie, d’une même heure. Peut-être rien du tout. Et l’inspiration qui vient plutôt de celui qui regarde. L’ambivalence. L’excès et le goût de tout couvrir de mots, de concepts et de possibles. Ça fait mal de ne rien savoir. ...

    • Mission de la revue
    • Équipe
    • Protocole de rédaction
    • Appel de textes
    • Naomi Fontaine
    Copyright © 2019   Le crachoir de Flaubert