AMarie Petitjean

À propos AMarie Petitjean

AMarie Petitjean est agrégée de Lettres Modernes et Maître de conférences en Langue et Littérature françaises à l’Université de Rouen (France). Sa thèse, soutenue en 2013, à l’Université de Cergy-Pontoise, s’intitule « La littérature sur le métier : étude comparée des pratiques créatives d’écriture littéraire dans les universités, en France, aux États-Unis et au Québec ».   

Pour envisager un tournant des cursus littéraires en France

Par |2016-05-24T08:53:23-05:0018 février, 2015|Comptes rendus|

L’ouvrage dirigé par Violaine Houdart-Merot et Christine Mongenot se présente donc comme le témoin d’un regain d’intérêt scientifique pour la question des ateliers d’écriture, objets jusqu’alors volontiers relégués en France comme « ateliers de loisirs », écartés peu à peu de la sphère universitaire. Il se trouve qu’il accompagne la naissance depuis 2012 de cursus diplômants en création littéraire, que le Québec connaît depuis bien plus longtemps que la France.

Quand le Louvre se joue des tentatives d’épuisement…

Par |2016-12-21T15:22:15-05:0028 août, 2013|Arts visuels, Création littéraire, Dossiers thématiques, Nuit de la création, Tentative d'épuisement d'une œuvre de Riopelle, Textes de reflexion|

Tandis que se déroulait à Québec une « tentative d’épuisement d’une œuvre de Riopelle », dans le cadre des Nuits de la Création, un petit groupe d’enseignants français se livrait à des tentatives du même ordre sur des œuvres que Riopelle aurait bien pu avoir fréquentées dans ses pérégrinations parisiennes. Le témoignage qui suit invite à la comparaison des expériences, et sait-on, au soutien des Québécois, en ces temps où la France lorgne sur les masters en création avec de plus en plus d’appétence.

L’ekphrasis comme tentative de restitution d’un tableau du Louvre

Par |2016-12-21T15:25:32-05:005 juin, 2012|Arts visuels, Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Textes de reflexion, Une complémentarité à définir|

La prise en compte d’un discours reçu sur l’œuvre modifie finalement sa perception même. Dire que le créateur ouvre un champ de possibles interprétatifs, ce n’est pas alors affaire de perceptions individuelles, côtoyant le danger du contresens ou les versatilités de la psyché, mais c’est replacer l’œuvre d’art comme un objet social et politique qui agit sur son époque et résistera ou non au temps en fonction de ses possibilités d’actualisation . Sans doute le choix des grands tableaux de maîtres montre-t-il davantage qu’un autre la résistance d’une grande œuvre à la quantité des discours produits sur son compte, mais aussi la difficulté pour l’écrivain-spectateur d’en sonder les strates et de voir véritablement l’œuvre dans le cocon de ses discours.