Textes de réflexion

Rencontre intime prédictive sur les scènes contemporaines

Par |2016-12-21T15:24:53-05:0017 septembre, 2012|Colloque, Performance, Textes de réflexion, Une complémentarité à définir|

Ces spectacles dans lesquels les créateurs et les interprètes se livrent au public, semblent appeler à une présence renouvelée de ce public, marquée par une intensité émotionnelle. Un processus se met en place, visant à faire du spectateur un partenaire de jeu auquel il ne s’agit plus de « montrer », mais avec lequel partager un moment. Cette rencontre est voulue et attendue, comme le révèlent les procédés de création qui découlent de ces présences biographiques des artistes. Les matériaux utilisés, mais également le montage du spectacle sont tournés vers l’autre immobile, touché et ébranlé.

Figurations du lecteur chez Clarice Lispector

Par |2016-12-21T15:25:01-05:0013 septembre, 2012|Colloque, Etudes littéraires, Textes de réflexion, Une complémentarité à définir|

Je m’intéresse à l’écrivaine brésilienne Clarice Lispector (1920-1977) non pas comme spécialiste de son œuvre, mais comme nouvelle lectrice, puisque la première fois que j’ai parcouru un de ses livres, je n’ai pas réussi à le terminer. Je pourrais avancer quelques explications pour justifier ma difficulté et ma résistance à pénétrer dans le monde de Lispector : à l’époque de mon premier contact avec son œuvre, j’étais encore jeune et je venais d’entrer à l’université. En outre, toute ma culture littéraire allait à contre-courant de l’art lispectorien. La plupart des œuvres qui ont amorcé ma formation intellectuelle suivaient un modèle plutôt traditionnel, une littérature peuplée de héros et d’intrigues avec un début, un milieu et une fin, c’est-à-dire tout le contraire de ce que l’on trouve chez Clarice Lispector.

La réception de l’oeuvre cinématographique en cours de création

Par |2016-12-21T15:25:10-05:001 septembre, 2012|Cinéma, Colloque, Dossiers thématiques, Textes de réflexion, Une complémentarité à définir|

Écrire pour le cinéma et voir son œuvre portée à l’écran relève d’un parcours de combattant. Contrairement à d’autres arts comme la peinture, la musique ou la littérature, l’aventure de la réalisation d’un film, qu’il soit de fiction ou documentaire, commence par l’écriture d’un scénario, considéré en quelque sorte comme l’embryon de l’œuvre et sur lequel on décidera de « miser » ou non afin que cette œuvre voie le jour.

Le chant des signes

Par |2012-08-17T09:41:06-05:0027 août, 2012|Etudes littéraires, Textes de réflexion|

À contre-courant de l'idée reçue selon laquelle un écrivain doit « accoucher » de son œuvre dans la douleur, Audrée Wilhelmy précise que « la mise au monde d'une œuvre engendre essentiellement [chez elle] un état de jovialité qui s'étend sur toute la durée du travail et se prolonge bien au-delà. » Écrivains souffreteux, passez votre chemin! « J'ignore pourquoi ils sont si nombreux à se prêter à la plume comme à la torture », ajoute-t-elle. Quelle idée, en effet... Seraient-ils masochistes pour ainsi aimer souffrir devant une page blanche?

L’écriture comme chemin II

Par |2012-08-16T14:27:29-05:0022 août, 2012|Création littéraire, Textes de réflexion|

Dans le premier pan de ma réflexion, j'ai évoqué la nécessité d'une réinvention conceptuelle pour approcher l'écriture non catégorisée contemporaine et j'ai proposé en exemple la conception de l'écriture comme chemin que suggère la méthode du « boustrophédon ». Je me propose maintenant, dans ce second pan de mon diptyque, d'éprouver cette approche en voyant si, au moyen d'un concept antique réactualisé, on peut parvenir à donner sens et mouvement à certaines pratiques littéraires récentes ou présentes.

L’écriture comme chemin I

Par |2012-08-16T14:24:02-05:0020 août, 2012|Création littéraire, Textes de réflexion|

Mon pari, c’est que la réactivation de ce vieux noyau métaphorique [l'écriture comme chemin, comme sillon de labour] puisse ouvrir une voie d’accès à certains textes contemporains. Les anciennetés réactivées n’interviennent donc pas ici comme des arguments, mais comme des moyens, comme une méthode au sens étymologique : une voie, un chemin.

Un espace personnel

Par |2012-10-02T13:04:40-05:0015 août, 2012|Performance, Performance, Textes de création, Textes de réflexion|

La performance « La boîte intègre (integrity box) » a eu lieu pour la première fois à la Gare de Metz, en France, en février 2011; j’ai reproduit ensuite cette performance à la Gare de Zurich, en Suisse, en juin 2011. Les deux fois, je me suis mise dans une boîte en carton et j'attendais la réaction des gens. Le projet visait à étudier la réaction des passants dans les espaces publics, à la vue d'un individu enfermé dans un espace personnel et métaphorique.

Danser pour oublier

Par |2012-08-16T14:08:15-05:0013 août, 2012|Photographie, Photographie, Textes de création, Textes de réflexion|

Dans cette série de photographies, j’ai voulu montrer qu’une danseuse, par exemple, est un voyageur dans son propre corps, et qu’elle se transporte dans le cadre d’un voyage qu’elle fait sien, un voyage spirituel au cours duquel elle s’oublie complètement, au cours duquel elle devient un jeu pour les autres. Je voudrais parler d’une transe [...]. Je cherche à savoir si la danseuse qui danse, si le DJ qui mixe la musique, si l’artiste en processus de création, bref, peut être considéré comme étant en transe. Et cette transe se traduit par le son et ses diverses représentations.

L’art littéraire et la communication

Par |2016-12-21T15:25:17-05:004 juillet, 2012|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Textes de réflexion, Une complémentarité à définir|

Il existe un lieu plus originaire et plus fondamental que le concept, lieu dénommé par Breton le point suprême d’où émerge directement la pensée et dont le langage, devenu parole, est considéré comme son lieu privilégié de manifestation. C’est lui qu’il faut atteindre et peu importe le chemin à suivre pour y parvenir.

Dans l’angle mort de l’écrivain : son récepteur

Par |2016-12-21T15:25:26-05:0018 juin, 2012|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Textes de réflexion, Une complémentarité à définir|

L'écrivain ne devrait-il pas demeurer le récepteur privilégié, et premier, de son œuvre? Si oui, quels sont les risques qu'il encourt? Celui, notamment, de ne pas être lu, compris, reçu? Celui de se perdre? Car, à trop vouloir plaire, l'écrivain ne va-t-il pas « vendre son âme »?