Extraits du Dieu des ombres
Il a pris le contrôle des salons de tatouage. Dessine des valentins au-dessus du cœur, des papillons sur l’os de la cheville.
Il a pris le contrôle des salons de tatouage. Dessine des valentins au-dessus du cœur, des papillons sur l’os de la cheville.
ma main parle à la lune / dans le lit blanc ligné / d’un cahier / où les galets glissants / luisent sous l’eau / perles d’étoiles
l’histoire parjure la liberté / mon ami / les barreaux ont raison du firmament / le cœur bâillonné les mots amputés / tu croupis dans l’injustice / et tu lèches la rouille de tes fers
je cherche des voyelles sous ta jupe un embryon de mot sur ton ventre
Captif, entre les planches du mur de ta chambre, je suis ton journal, celui qui cache tes dénonciations et ta langue d’injustice.
traces d’héroïne sur notre peinture à l’aiguille
La nuit nous quittons / nos chambres secrètes / où les rivières brillent / au contact des morts
Une ombre sur moi, / sur mes enfants, / sur ma famille, / Une ombre me suit, / me menace.
Tubas timbales et gazous, fil de fer trapèze bascule, Phil balaise femme funambule, clowns blancs clowns rouges,
J’ai pris le thé avec un vieil ami. Nous avons parlé, un peu amers sans être aigris, du savoir par accumulation des animaux d’expérience. Il a perdu sa femme au nord, […]