Colloque

Les ruines ridicules : le rapport au monde problématique du romancier

Par |2016-12-21T15:07:34-05:007 octobre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de réflexion|

L’étudiant en création littéraire est, par la nature même du programme, amené à se poser ces questions. Il ne peut les ignorer, et doit se positionner par rapport à sa propre pratique, ayant pour objectif non pas simplement de créer, mais aussi de développer un discours sur la création.

Création de personnages et de mondes fictionnels voisins

Par |2016-12-21T15:07:43-05:007 octobre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Recherche-création, Textes de réflexion|

[J]’en suis venu à la conclusion que les visions du monde véhiculées par les œuvres de Michaux, de Calvino et de Chevillard, mais aussi par la mienne ont en commun de proposer une nouvelle façon d’être au monde qui permet autant d’y être étranger que de s’y inscrire en étranger, autrement dit une façon qui ne répond en rien à ce que la société attend de ses acteurs.

De la fragmentation à l’onirisme, ou la forme génératrice de contenu

Par |2016-12-21T15:07:50-05:0030 septembre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de réflexion|

Mon œil de créatrice avait deviné, depuis mon entrée à la maîtrise, plusieurs de ces « libertés » qu’offre l’écriture fragmentée. Ce que je n’avais pas envisagé, ce sont les répercussions que ce découpage aurait sur mon travail d’écriture, non pas sur le plan formel, mais sur celui du contenu.

Écrivain-pèlerin : une posture ambiguë

Par |2016-12-21T15:07:57-05:0030 septembre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de réflexion|

[information]Ce texte est issu d’une présentation réalisée dans le cadre du Forum interuniversitaire des étudiants en création (FIEC) 2015.[/information]

L a courte réflexion que j’avais préparée dans le cadre du Forum interuniversitaire des étudiants […]

Le corps douloureux : enjeux et obstacles d’une écriture incarnée

Par |2016-12-21T15:08:04-05:0030 septembre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de réflexion|

Vivre avec la douleur, c'est exister dans une corporéité aiguë. Le personnage de Sophie ne pourrait pas avoir à la fois une douleur chronique et une pleine présence au monde, aucunement entravée par son corps.

Écriture et altérité : « rétroviseur » sur la littérature québécoise

Par |2016-12-21T15:08:13-05:0030 septembre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de réflexion|

C’est donc à plusieurs filiations que mon texte se rattache, proposant du même coup non pas une postérité statique et écrasante, mais plutôt un héritage en acte, morcelé, fragmentaire et puisant à plusieurs sources – à l’instar de l’héritage littéraire québécois. Et ce qui est primordial, c’est que l’héritage n’est pas entendu comme un fardeau à supporter ou comme une exigence de fidélité, mais comme le moteur de mon processus créatif. Ma démarche s’inscrit donc dans une réflexion plus large sur les pratiques d’écriture, mais prend surtout appui sur une question fondamentale : comment écrire avec les autres?

L’expérience du retrait dans la création

Par |2016-12-21T15:18:54-05:0017 avril, 2013|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Portrait de l'artiste en intellectuel, Textes de réflexion|

Précisons tout d’abord que le terme « retrait », n’étant pas défini par un objet indirect ou par un complément circonstanciel (retrait de quoi? de où?), s’est pensé à partir de deux aspects en interrelation : le retrait de la société offre la possibilité d’un retrait de soi. C’est précisément cette double expérience du retrait qui permettrait à l’écrivain de définir un nouveau rapport à soi et au monde, rapport mettant directement en jeu sa corporéité, sa conception du temps et de l'espace, et plus globalement son système de valeurs.

L’acte poétique: un geste d’intellectuel

Par |2016-12-21T15:19:06-05:0011 mars, 2013|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Portrait de l'artiste en intellectuel, Textes de réflexion|

Avant toute chose, j’aimerais apporter quelques considérations générales sur la thèse en recherche-création, celle-ci s’imbriquant naturellement au thème du colloque. Au fil des ans, cette thèse a pris sa place grâce à la ténacité de ceux qui ont cru à la valeur scientifique d’une pratique dont les multiples avenues révèlent un caractère bien singulier. Les professeurs-chercheurs impliqués dans ce programme universitaire relativement jeune ont balisé un terrain à l’intérieur duquel une question parvient tout de même à resurgir maintes fois : de quelles natures doivent être les liens entre la création et l’essai? Langages conceptuels et langages métaphoriques s’entrecroisent mais encore faut-il que cette cohabitation devienne opérationnelle. Voilà un enjeu fondamental. Et, dans l’essai, comment intellectualiser le travail de création qui est, en soi, un ouvrage intellectuel? Il n’y a pas de réponse simple et unique.

Houellebecq artiste penseur

Par |2016-12-21T15:19:14-05:0027 février, 2013|Colloque, Dossiers thématiques, Etudes littéraires, Portrait de l'artiste en intellectuel, Textes de réflexion|

Il serait juste de qualifier le monde de Houellebecq de « [b]ourse des corps » en empruntant l’expression à Pascal Bruckner dans Le Paradoxe amoureux. Cette bourse trace une hiérarchie sociale dans le fourmillant système du sexe. Et, pareillement à la bourse d’argent, il y a de gros joueurs et de grands risques, des potentiels modestes ou monstrueux, des cotes promues, déchues, des chutes d’indice, progressives ou dramatiques. Des envolées vertigineuses, de bonne fortune ou de travail ardu. Des hasards, des krachs. Mais aussi des retraits et des ventes, des reculs. Des joueurs prudents, des défections, des faillites. Des démissions, des dépressions et des suicides.

Contre le « totalitarisme théorique » : plaidoyer pour une littérature intellectuelle parmi d’autres

Par |2016-12-21T15:19:22-05:0013 février, 2013|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Portrait de l'artiste en intellectuel, Textes de réflexion|

On reproche à certains créateurs en milieu universitaire de flirter avec les théories et de produire ainsi une littérature qui leur serait étrangère; il se trouve en effet des intervenants prêts à défendre une littérature basée uniquement sur le plaisir de la lecture. Serait-il possible, toutefois, d’imaginer une posture réunissant les deux extrêmes, c’est-à-dire une posture de chercheur, d’écrivain, d’étudiant, de professeur, etc. ­– aussi légitime dans ses ambitions et littéraires et intellectuelles? M’est avis que oui. Et que l’université, en tant que terrain de jeu, espace de formation, lieu de discussions et d’apprentissage, est l’endroit idéal pour la pleine expression de ce type de recherche-création, chose hybride, étrange, à mi-chemin entre ceci et cela, entre recherche et création, entre écriture et réflexion, entre réflexion et création, etc.