Recherche-création

Entre corps et écriture

Par |2021-05-31T09:32:21-05:001 juin, 2021|Colloque, Création littéraire, Performance, Recherche-création, Textes de reflexion|

Par le langage, le travail corporel est défini en dehors de sa propre logique expressive. En observant les deux danseur.e.s à la recherche de la bonne prise, de la juste qualité rythmique, je me rends compte de l’impossibilité de traduire littéralement la danse en mots ; mes tentatives s’achèvent dans une réduction linguistique du corps en mouvement.

La traduction littéraire : l’art du flou cohérent.

Par |2019-03-26T09:06:14-05:001 avril, 2019|Création littéraire, Etudes littéraires, Recherche-création, Textes de reflexion, Traduction|

Le travail du traducteur tombe assez rapidement en désuétude ; après une certaine période, tout est à recommencer. Le traducteur doit apprendre à vivre avec cette sorte d’obsolescence programmée. Il est le moine tibétain qui, pendant des jours d’efforts et de patience, dessine un magnifique mandala de sables colorés et qui, au terme de son éreintant labeur, efface son œuvre du revers de la main.

La représentation du suicide dans la littérature contemporaine : le cas de La montagne rouge (SANG) de Steve Gagnon

Par |2019-03-05T01:01:11-05:0025 avril, 2018|Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire, Recherche-création, Textes de reflexion|

Pour ma part, je m’intéresse à la voix du survivant, c’est-à-dire au récit écrit au je qui donne la parole au proche d’une suicidé. Je vais débuter par une analyse de la représentation du suicide dans la littérature en me questionnant sur la fonction que celui-ci remplissait, puis, ultimement, je présenterai le suicide dans l’œuvre La montagne rouge (SANG) de Steve Gagnon.

L’inscription du corps de l’écrivain dans son œuvre. Réflexions sur un dispositif d’atelier corporel d’écriture.

Par |2018-04-23T08:25:30-05:0023 avril, 2018|Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire, Recherche-création, Textes de reflexion|

Comme dans le cadre de certaines de mes autres productions poétiques et en prose, j’alterne des temps de rédaction avec des séances où je m’entraine physiquement. Mon écriture en est influencée dans sa forme et dans son contenu. Mon processus de création m’a permis de poser de premières hypothèses pour structurer une recherche où j’inviterai des écrivain(e)s à expérimenter des dynamiques créatives similaires.

L’image de la pensée dans le monologue intérieur

Par |2019-03-05T00:59:43-05:0016 avril, 2018|Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire, Recherche-création, Textes de reflexion|

Le signe est essentiel pour comprendre la pensée parce que « la pensée n’est rien sans quelque chose qui force à penser » (Deleuze, 2002 : 117). Elle doit être mise en mouvement par une rencontre. Cette rencontre, c’est le signe : « Ce qui force à penser, c’est le signe. » (Deleuze, 1964 : 118-119) Pensée et signe sont inséparables dans l’image que Deleuze s’en fait. Il reste maintenant à voir comment ils peuvent influencer la composition des monologues intérieurs.

Les paradoxes de l’écriture du deuil chez Christian Bobin 

Par |2020-11-29T11:32:52-05:009 avril, 2018|Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire, Recherche-création, Textes de reflexion|

Chez Bobin, l’écriture semble avoir pour fonction de garder présents en soi ceux que nous avons aimés et perdus. Cette volonté pourrait révéler l’échec du travail de deuil au sens freudien, d’autant plus que le sentiment de l’absence demeure toujours aussi vif vingt ans plus tard. Néanmoins, le poète semble échapper au deuil pathologique : à travers son langage oxymorique, il transforme le manque en étonnement, l’absence en présence, la mélancolie en joie.

L’écriture fictionnelle aide-t-elle à bien vivre? L’exemple de Tolstoï.

Par |2019-03-05T00:55:11-05:002 avril, 2018|Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire, Recherche-création, Textes de reflexion|

Le problème que pose la vie bonne est double : il s’agit, premièrement, d’identifier un but qui vaut la peine d’être poursuivi, duquel découlent, deuxièmement, des conduites qui, au quotidien, nous permettraient de l’atteindre. Idéalement, les deux s’alignent; la plupart du temps, la réalité n’est pas si simple.