Dehors, la rivière
Captif, entre les planches du mur de ta chambre, je suis ton journal, celui qui cache tes dénonciations et ta langue d’injustice.
Captif, entre les planches du mur de ta chambre, je suis ton journal, celui qui cache tes dénonciations et ta langue d’injustice.
traces d’héroïne sur notre peinture à l’aiguille
La nuit nous quittons / nos chambres secrètes / où les rivières brillent / au contact des morts
Une ombre sur moi, / sur mes enfants, / sur ma famille, / Une ombre me suit, / me menace.
Tubas timbales et gazous, fil de fer trapèze bascule, Phil balaise femme funambule, clowns blancs clowns rouges,
J’ai pris le thé avec un vieil ami. Nous avons parlé, un peu amers sans être aigris, du savoir par accumulation des animaux d’expérience. Il a perdu sa femme au nord, […]
nous nous reposons sans dormir
au cœur gélatineux d’une nouvelle rivière
que vois-tu au sommet de cette échelle ?
arrives-tu à décoder l’intention
des volutes de pollen ?
qu’entends-tu de leur phrasé vert pomme
alors qu’elles flottent à regret […]
C’est le matin et agenouillé / dans le jardin je regarde les corps / verts s’élever dans la lumière.
Depuis deux lunes, je tourne une à une les cartes et tu ramasses celles qui tombent pour fabriquer des samouraïs en origami qui transpercent nos cœurs. Nos plantes éclaboussées se vivifient […]
petite / je m’introduisais dans une vache / elle se transformait en une cachette secrète / de là / je voyais tout