Théorie portative et mobilité
Conférence de Simon Harel.
Conférence de Simon Harel.
Toute œuvre d'art relève d'un engagement latent : c’est l’enjeu de ce texte. Sans nullement considérer que les œuvres non engagées ne relèvent pas de l’art, l’idée est davantage de soutenir que même les œuvres apparemment non engagées ont un impact social. Il s’agit pour ce faire de repenser la notion d’engagement d’un point de vue plus fondamental et de repenser l’opposition « pureté/engagement » en l’ancrant dans une histoire des idées et en la confrontant aux notions voisines « spéculatif/pratique » et « fondamental/appliqué ».
Le Crachoir de Flaubert a reçu Erika Soucy dans le cadre du cycle de conférences sur la recherche-création à l’Université Laval et vous offre ici la baladodiffusion de la conférence.
Le 11 mars 2016, Pierre-Luc Landry prononce à l’Université d’Ottawa la conférence « Résister. Transgresser. Créer dans les ruines de l’université ». L’événement se tient dans le cadre d’une série de conférences sur les lieux […]
Un livre abandonné, dans le grenier d’une maison ou dans le rayonnage d’une bibliothèque, changera de nature le jour où quelqu’un en tournera de nouveau les pages. De ce bloc de papier jaillira la vie, encodée dans l’encre et les signes et les lettres et les mots et les phrases et le texte pour voyager jusque dans la lumière bleutée de la conscience du lecteur. Et c’est ce phénomène merveilleux qui pousse l’écrivain à y consacrer du temps et de l’espérance.
Le Crachoir de Flaubert a amorcé un cycle de conférences sur la recherche-création à l’Université Laval et vous offre la baladodiffusion de la première rencontre ayant eu lieu le mercredi 27 janvier 2016 dès 11 h 30 avec Gabriel Marcoux-Chabot, auteur de Tas-d’roches (Druide, 2015).
Le 27 janvier 2016, Pierre-Michel Tremblay prononce à l’Université d’Ottawa la conférence « Les lieux de créations de l’humour d’ici et son caractère transfrontalier ». L’événement se tient dans le cadre d’une série […]
À l’hiver 2012, quand j’ai décidé de faire du polyamour le thème central de mon projet de mémoire, autant pour l’essai que pour la partie création, je me suis mise en quête du plus grand nombre de romans possibles qui mettent en scène cette « orientation relationnelle présumant qu’il est possible [et acceptable] d’aimer plusieurs personnes et de maintenir plusieurs relations amoureuses et sexuelles à la fois ».
Or, dans Martha, les jeux de séduction auxquels se livrent le peintre et sa muse ne conditionnent plus les modalités du rituel de pose, celui-ci s’appuyant désormais sur une fascination du peintre pour la vulnérabilité de son modèle, vulnérabilité qui devient le matériau de la création, son souffle en quelque sorte.
L’étudiant en création littéraire est, par la nature même du programme, amené à se poser ces questions. Il ne peut les ignorer, et doit se positionner par rapport à sa propre pratique, ayant pour objectif non pas simplement de créer, mais aussi de développer un discours sur la création.