• Accueil
  • À propos
    • Mission de la revue
    • Appel de textes
    • Protocole de rédaction
    • Crédits
  • Catégories
    • Textes de création
      • Art sonore
      • Conte
      • Essai
      • Journal
      • Musique et chanson
      • Nouvelles
      • Performance
      • Photographie
      • Poésie
      • Récit
      • Roman
      • Théâtre
      • Vidéo d’art
    • Textes de réflexion
      • Arts et technologie
      • Arts visuels
      • Baladodiffusion
      • Cinéma
      • Création littéraire
      • Etudes littéraires
      • Installation
      • Musique et chanson
      • Performance
      • Photographie
      • Traduction
    • Comptes rendus
      • Livres en attente de lecture
  • Équipe
    • Direction
    • Collaborateurs
  • En résidence
    • Cassie Bérard
    • Danielle Boutet
    • Nicholas Giguère
    • Vincent Mauger
    • Chloé Savoie-Bernard
  • Dossiers thématiques
    • Appel de textes
      • Écrire entre les genres
      • De la littérature vivante
    • Colloque
      • Créer à l’université : pourquoi? comment?
      • Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création
      • Forum interuniversitaire 2016 des étudiant-e-s en création littéraire
      • Forum interuniversitaire 2017 des étudiant-e-s en création littéraire
      • Portrait de l’artiste en intellectuel
      • Une complémentarité à définir
    • Concours
      • Reliures
      • Transmissions
      • Faites court!
    • Cours de création littéraire
      • Écrire en réécrivant
      • Écrire pour la jeunesse
      • Exploration des genres
      • L’histoire commence. Atelier du roman
      • Premières pages
      • Tout le monde aime les incipit
      • Trajectoires poétiques
    • Projet de la relève artistique
      • Le Déjectoire
      • Labo in situ
      • NORMPORN
    • Table ronde
      • Investir les marges
    • Nuit de la création
      • Cabinet des idées reçues
      • Huis clos à ciel ouvert
      • Tentative d’épuisement d’une Å“uvre de Riopelle
Accueil   //   Dossiers thématiques   //   Concours   //   Catégorie "Forum interuniversitaire 2016 des étudiant-e-s en création littéraire"

Le plus récent Forum interuniversitaire des étudiants en création littéraire, qui réunit annuellement des étudiants et des diplômés de maîtrise et de doctorat des secteurs de création des universités québécoises, s’est tenu les 6 et 7 octobre 2016 à l’Université Laval. Afin de témoigner de la diversité de ce champ d’études, ce dossier regroupe les communications prononcées lors de cet événement.

Organisé par les professeurs Camille Deslauriers de l’Université du Québec à Rimouski, Isabelle Miron de l’Université du Québec à Montréal, Sarah Rocheville de l’Université de Sherbrooke et moi-même, avec le concours essentiel de Treveur Petruzziello, doctorant en études littéraires à l’Université Laval, ce Forum a permis la présentation de travaux d’écriture et de réflexion sur l’écriture dans un esprit d’ouverture et de collégialité.

Dans un souci de créer un lieu de recherches esthétiques et de réflexions critiques accueillant des démarches diverses, tantôt complémentaires, tantôt plus éloignées les unes des autres, le Forum ne privilégie pas une approche thématique de la relation à l’écriture et à la création. Les étudiants et les diplômés sont plutôt invités à présenter une communication élaborée à partir de leur mémoire ou de leur thèse.

L’édition 2016 du Forum a permis d’entendre une quinzaine de communications dont la richesse et la variété nous ont donné l’occasion de prendre la mesure de la remarquable vitalité du domaine de la création littéraire dans les universités québécoises francophones. Née d’un esprit de collaboration entre quatre grandes institutions universitaires, cette manifestation témoigne de la pertinence d’inscrire le travail des étudiants intéressés par une démarche de recherche-création en littérature dans un cursus académique à la fois rigoureux et ouvert, qui se déploie dans un espace de liberté répondant aux exigences propres au milieu universitaire.

Pendant ces deux jours, nous avons eu droit à un dialogue, parfois direct mais le plus souvent souterrain, entre différentes visions du monde, de l’art et de la littérature. Ce Forum – lieu de découvertes, d’échanges et de frottements, là où tout peut se produire lorsque se côtoient des singularités fortes, assumées, portées par le langage et par son organisation, le regard tourné vers le champ infini des possibles –, nous a ouvert des portes, petites et grandes, sur ce qui se murmure et sur ce qui se crie, sur ce qui se vit dans son quant-à-soi ou sur la place publique, sur ce qui se devine et sur ce qui éblouit.

C’est donc avec joie que nous vous permettons, par le biais de notre Crachoir, « d’entendre » ce qui s’est dit pendant ce Forum, pour que vous puissiez, vous aussi, sentir le tremblement de la voix quand le doute étreint le créateur, et la poussée de son verbe quand il se laisse porter par ses convictions.

Directeurs de dossier :
Alain BEAULIEU, Université Laval
Camille DESLAURIERS, Université du Québec à Rimouski
Isabelle MIRON, Université du Québec à Montréal
Sarah ROCHEVILLE, Université de Sherbrooke
Treveur PETRUZZIELLO, Université Laval

  • Éparpillements : les formes mouvementées de l’exil
    Nicholas Dawson2017/03/27

    Je parle une langue qui ne coule pas dans mes veines. J’ai appris le français à l’extérieur du foyer et rapidement je l’ai maîtrisé. C’est en français que je suis devenu écrivain, que je suis devenu enseignant… de français! C’est en français que j’ai dit aux autres qui j’étais, que j’ai exprimé ma différence, que je me suis engagé, que je me suis révolté, que j’ai récité et écrit des poèmes sans jamais arriver à combler les trous de ma mémoire : malgré m ...

  • L’image : intermédialité entre poésie et photographie argentique
    Laetitia Rascle2017/03/27

    Dans le cadre de ma maîtrise en études littéraires, j'ai pu m'appuyer sur l'étude du poète Jacques Roubaud et de sa femme la photographe Alix Cléo Roubaud pour alimenter ma réflexion sur ces rapports étroits. [...] Chez eux, démarche artistique et vie personnelle mêlent alors leurs voix en une trame complexe par le biais de références internes, d'échos thématiques et autres jeux formels qu'il est très intéressant de documenter. Alix Cléo Roubaud tenait un journal qui permet heur ...

  • Disparition : souvenirs d’enfance et désillusion
    Marianne L'Espérance2017/03/20

    ans le cadre de mon mémoire de maîtrise, j’ai analysé le suicide féminin dans trois romans de Michel Houellebecq, c’est-à-dire Les Particules élémentaires (1998), La Possibilité d’une île (2005) et La Carte et le territoire (2010). Mon projet de création, intitulé Retrouve-moi à la récréation, est la matrice d’un roman qui a pris forme à partir d’une série de courtes nouvelles dans lesquelles une même narratrice s’est imposée. Retrouve-moi à la récréation est l†...

  • L’écriture jeune adulte : limites et possibilités
    Marie Demers2017/03/20

    Une écriture qui intègre une part de règles pour remplir certains objectifs n’est pas pour autant une écriture prévisible. Rien ne retire à l’écriture, à moins qu’elle ne soit pure copie, total plagiat, sa grande part d’imprévisibilité. L’écriture est marquée par son immédiateté incertaine, elle passe par un alignement de mots cachés, par l’affleurement d’une phrase à découvrir. On a beau avoir dressé un plan et formulé une part d’exigences à l’avance, une f ...

  • Les impossibilités du portrait littéraire
    Kiev Renaud2017/03/20

    Même en constatant que le portrait était un haut lieu d’impossibilité, je ne voulais pas renoncer à en faire : c’est précisément la question de la beauté qui fait le cœur de mon projet. J’y explore la relation ambiguë et presque amoureuse de deux amies, qui grandissent ensemble et se définissent l’une par rapport à l’autre. Laure (celle-là même qui n’est jamais embrassée) est très belle [...], ce qui ne l’empêche pas d’admirer son amie et de se reconnaître en ell ...

  • Du principe de réversibilité cadre-personnage au principe de réversibilité objet-personnage dans Cet imperceptible mouvement d’Aude
    Maude Huard2017/03/20

    Il y a deux ans, aux premiers balbutiements de mon projet, j’ai eu envie d’investir, à mon tour, un lieu particulier : une maison familiale. Je voulais que mes nouvelles, toutes autonomes, soient reliées entre elles par quatre personnages récurrents, mais surtout par ce lieu du quotidien. La brièveté inhérente au genre de la nouvelle m’a vite confrontée à la difficulté de rendre compte de l’âme du lieu, de cette maison investie par autant de souvenirs qu’elle pouvait contenir ...

  • Résistance et écriture de la douleur : un travail de sape
    Maryse Andraos2017/03/13

    J’aime l’idée d’une écriture qui écoute, qui témoigne d’une attention à autrui. La parole, on le sait, est un lieu de pouvoir, et lorsqu’on la prend, il faut toujours se demander si l’on n’est pas en train de réduire d’autres au silence. Ainsi je préfère, aux voix qui s’imposent, celles qui parlent avec, parmi. La littérature de la douleur me semble opérer ce travail d’écoute nécessaire, sous-estimé politiquement, du fait qu’il est traditionnellement accompli p ...

  • La confection d’un roman féministe : créer en s’inspirant des études sur le genre
    Geneviève Sabourin2017/03/13

    Créer en s’inspirant des études sur le genre, ce n’est pas seulement avoir la volonté de brouiller la pensée dichotomique des enjeux identitaires, c’est aussi dénoncer l’injustice des rapports de pouvoir entre les sexes. [...] Autrement dit, la conception dichotomique des identités et des rôles sexués justifie des rapports de pouvoir entre les sexes qui n’ont pas lieu d’être, et les identités qui n’y correspondent pas perturbent ces rapports de pouvoir. En inversant cette ...

  • Se performer : écriture du corps, écriture de soi
    Étienne Bergeron2017/03/13

    [L’]acte d’écriture peut être envisagé comme une activité de projection de l’écrivain vers un autre soi-même corporel (le personnage), ce qui lui permet une recherche inconsciente, un retour vers soi qui mène à une nouvelle compréhension de soi, de son corps et d’autrui. Il y aurait donc aussi, dans la création, un « travail d’ordre psychanalytique que mène l’écrivain à travers son œuvre, considérée alors en tant que corps non seulement symbolique, mais symptomatique ...

  • Mouvements de dérobade : l’écriture du moins
    Billie-Anne Leduc2017/03/06

    [L]a dérobade accompagne souvent une sensibilité prononcée, une authenticité de l’être et une force tranquille. La tendance à la dérobade peut être comprise comme un moteur positif de survie au conformisme, et teinte l’écriture d’une sorte de mouvement de retrait, de soustraction. L’écriture du moins, toute en subtilité et en douceur, est intéressante sur le plan du vivre-écrire [...]. ...

    • 1
    • 2
    • Mission de la revue
    • Direction
    • Protocole de rédaction
    • Appel de textes
    Copyright © 2018   Le crachoir de Flaubert