Colloque

Polyphonie et incommunicabilité dans Naissance de Rebecca à l’ère des tourments de Marie-Claire Blais

Par |2017-02-25T11:15:36-05:0027 février, 2017|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2016 des étudiant-e-s en création littéraire, Textes de reflexion|

J’ai [...] étudié pendant plusieurs années la structure des phrases de l’oralité en interviewant des gens et en consignant chaque syllabe avant de découper ces phrases pour en faire d’autres, plus concises, qui diraient la même chose mais en plus beau, en plus grand, en plus percutant. Alors, quand l’écriture est devenue l’urgence qu’elle est aujourd’hui, j’ai fait la même chose avec les miennes, mes phrases. Je les ai consignées dans une ébauche de roman, je les ai découpées, déplacées, inventées. Je n’ai pas réussi du premier coup là non plus. Formée par seize années de montage, j’ai dû briser mes phrases, les tordre. La liberté vertigineuse de l’écriture m’a décontenancée, je voulais travailler à partir de matière non malléable comme les événements de ma propre vie parce que j’avais toujours travaillé avec des contraintes de cette nature. Autrefois, les mots des autres, maintenant, un langage à découvrir.

Polyamour polyphonique : multiplier les voix narratives pour représenter des partenariats affectifs alternatifs (et le chaos qui s’en est suivi)

Par |2016-12-21T15:07:20-05:007 octobre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de reflexion|

À l’hiver 2012, quand j’ai décidé de faire du polyamour le thème central de mon projet de mémoire, autant pour l’essai que pour la partie création, je me suis mise en quête du plus grand nombre de romans possibles qui mettent en scène cette « orientation relationnelle présumant qu’il est possible [et acceptable] d’aimer plusieurs personnes et de maintenir plusieurs relations amoureuses et sexuelles à la fois ».

Martha : poïétique et vulnérabilité sous tension

Par |2016-12-21T15:07:28-05:007 octobre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Etudes littéraires, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de reflexion|

Or, dans Martha, les jeux de séduction auxquels se livrent le peintre et sa muse ne conditionnent plus les modalités du rituel de pose, celui-ci s’appuyant désormais sur une fascination du peintre pour la vulnérabilité de son modèle, vulnérabilité qui devient le matériau de la création, son souffle en quelque sorte.

Les ruines ridicules : le rapport au monde problématique du romancier

Par |2016-12-21T15:07:34-05:007 octobre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de reflexion|

L’étudiant en création littéraire est, par la nature même du programme, amené à se poser ces questions. Il ne peut les ignorer, et doit se positionner par rapport à sa propre pratique, ayant pour objectif non pas simplement de créer, mais aussi de développer un discours sur la création.

Création de personnages et de mondes fictionnels voisins

Par |2016-12-21T15:07:43-05:007 octobre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Recherche-création, Textes de reflexion|

[J]’en suis venu à la conclusion que les visions du monde véhiculées par les œuvres de Michaux, de Calvino et de Chevillard, mais aussi par la mienne ont en commun de proposer une nouvelle façon d’être au monde qui permet autant d’y être étranger que de s’y inscrire en étranger, autrement dit une façon qui ne répond en rien à ce que la société attend de ses acteurs.

De la fragmentation à l’onirisme, ou la forme génératrice de contenu

Par |2016-12-21T15:07:50-05:0030 septembre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de reflexion|

Mon œil de créatrice avait deviné, depuis mon entrée à la maîtrise, plusieurs de ces « libertés » qu’offre l’écriture fragmentée. Ce que je n’avais pas envisagé, ce sont les répercussions que ce découpage aurait sur mon travail d’écriture, non pas sur le plan formel, mais sur celui du contenu.

Écrivain-pèlerin : une posture ambiguë

Par |2016-12-21T15:07:57-05:0030 septembre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de reflexion|

[information]Ce texte est issu d’une présentation réalisée dans le cadre du Forum interuniversitaire des étudiants en création (FIEC) 2015.[/information]

L a courte réflexion que j’avais préparée dans le cadre du Forum interuniversitaire des étudiants […]

Le corps douloureux : enjeux et obstacles d’une écriture incarnée

Par |2016-12-21T15:08:04-05:0030 septembre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de reflexion|

Vivre avec la douleur, c'est exister dans une corporéité aiguë. Le personnage de Sophie ne pourrait pas avoir à la fois une douleur chronique et une pleine présence au monde, aucunement entravée par son corps.

Écriture et altérité : « rétroviseur » sur la littérature québécoise

Par |2016-12-21T15:08:13-05:0030 septembre, 2015|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Forum interuniversitaire 2015 des étudiant-e-s en création, Textes de reflexion|

C’est donc à plusieurs filiations que mon texte se rattache, proposant du même coup non pas une postérité statique et écrasante, mais plutôt un héritage en acte, morcelé, fragmentaire et puisant à plusieurs sources – à l’instar de l’héritage littéraire québécois. Et ce qui est primordial, c’est que l’héritage n’est pas entendu comme un fardeau à supporter ou comme une exigence de fidélité, mais comme le moteur de mon processus créatif. Ma démarche s’inscrit donc dans une réflexion plus large sur les pratiques d’écriture, mais prend surtout appui sur une question fondamentale : comment écrire avec les autres?

L’expérience du retrait dans la création

Par |2016-12-21T15:18:54-05:0017 avril, 2013|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Portrait de l'artiste en intellectuel, Textes de reflexion|

Précisons tout d’abord que le terme « retrait », n’étant pas défini par un objet indirect ou par un complément circonstanciel (retrait de quoi? de où?), s’est pensé à partir de deux aspects en interrelation : le retrait de la société offre la possibilité d’un retrait de soi. C’est précisément cette double expérience du retrait qui permettrait à l’écrivain de définir un nouveau rapport à soi et au monde, rapport mettant directement en jeu sa corporéité, sa conception du temps et de l'espace, et plus globalement son système de valeurs.