Création littéraire

«Fabriquer une bombe : comment parler de la non maternité»

Par |2014-04-16T12:15:07-05:0026 mars, 2014|Baladodiffusion, Création littéraire, Textes de réflexion|

Le 11 mars 2014 à l'Université d'Ottawa, Lucie Joubert nous a entretenus de la non-maternité et de son essai L'envers du landau paru en 2010 aux Éditions Triptyque, dans le cadre de la série de rencontres Les langages de la création organisée par Le Crachoir de Flaubert. Nous offrons maintenant la possibilité d'écouter ou de réécouter l'intégralité de cette rencontre en baladodiffusion.

Écrire pour soi, écrire pour les autres. Rencontre avec Mélikah Abdelmoumen

Par |2014-01-06T14:16:56-05:002 décembre, 2013|Baladodiffusion, Création littéraire, Textes de réflexion|

Lors d'une causerie tenue au CRILCQ de l'Université Laval, le mercredi 27 novembre 2013, Adrien Rannaud s'est entretenu avec Mélikah Abdelmoumen à propos de son oeuvre, notamment de ses trois plus récents livres. On peut désormais écouter la causerie en baladodiffusion.

Béances

Par |2013-11-28T17:20:00-05:0028 novembre, 2013|Création littéraire, Etudes littéraires, Textes de réflexion|

L’ai-je mentionné? Par mon père, son père et tous mes ancêtres jusqu’à Mathurin Chabot, premier du nom en terre de Canada, je suis moi-même Québécois. « De souche », pourrais-je même ajouter. Pourquoi alors cette réticence (ou plutôt cette indifférence) à employer l’expression « littérature québécoise » pour désigner ce milieu culturel dans lequel je m’évertue pourtant à multiplier les signes de mon existence? De façon plus générale, pourquoi le concept de « littérature nationale » suscite-t-il en moi si peu d’enthousiasme?

Les limites de mon corps

Par |2016-12-21T15:11:11-05:0011 novembre, 2013|Cours de création littéraire, Création littéraire, Dossiers thématiques, Etudes littéraires, L'histoire commence. Atelier du roman, Textes de réflexion|

L’œuvre devient, pour l’écrivain qui l’a composée, un lieu d’expérimentation où il cherche, en écrivant, à voir comment le réel peut se plier à sa volonté pour s’incarner dans un récit, où il cherche à découvrir quel réel on peut créer avec la littérature. Si je ne suis pas parvenu, ce matin, à éteindre mon réveille-matin en dépassant les limites de mon corps, le romancier, lui, doit constamment chercher à franchir de nouvelles frontières, à parler avec une voix nouvelle, bref, à montrer un peu plus ce dont l’univers est capable, en écrivant quelques mots.

Le miracle du jus d’orange (et quelques faits sur le roman)

Par |2016-12-21T15:11:19-05:0016 octobre, 2013|Cours de création littéraire, Création littéraire, Dossiers thématiques, L'histoire commence. Atelier du roman, Textes de réflexion|

Dans ma cuisine, ce matin, je n’avais aucune envie d’écrire cet essai pour deux raisons précises. La première était une frustration. Je préparais mon déjeuner frugal (trois crêpes avec sirop d’érable, deux toasts margarine-beurre-d’arachide-confiture-bananes, un bol de Lucky Charms baignés de lait écrémé (je surveille ma ligne)) et, en ouvrant le réfrigérateur, l’horreur : j’étais à court de jus d’orange!

Quand le Louvre se joue des tentatives d’épuisement…

Par |2016-12-21T15:22:15-05:0028 août, 2013|Arts visuels, Création littéraire, Dossiers thématiques, Nuit de la création, Tentative d'épuisement d'une œuvre de Riopelle, Textes de réflexion|

Tandis que se déroulait à Québec une « tentative d’épuisement d’une œuvre de Riopelle », dans le cadre des Nuits de la Création, un petit groupe d’enseignants français se livrait à des tentatives du même ordre sur des œuvres que Riopelle aurait bien pu avoir fréquentées dans ses pérégrinations parisiennes. Le témoignage qui suit invite à la comparaison des expériences, et sait-on, au soutien des Québécois, en ces temps où la France lorgne sur les masters en création avec de plus en plus d’appétence.

L’expérience du retrait dans la création

Par |2016-12-21T15:18:54-05:0017 avril, 2013|Colloque, Création littéraire, Dossiers thématiques, Portrait de l'artiste en intellectuel, Textes de réflexion|

Précisons tout d’abord que le terme « retrait », n’étant pas défini par un objet indirect ou par un complément circonstanciel (retrait de quoi? de où?), s’est pensé à partir de deux aspects en interrelation : le retrait de la société offre la possibilité d’un retrait de soi. C’est précisément cette double expérience du retrait qui permettrait à l’écrivain de définir un nouveau rapport à soi et au monde, rapport mettant directement en jeu sa corporéité, sa conception du temps et de l'espace, et plus globalement son système de valeurs.

Écrire, lire, réfléchir: dans l’ordre ou le désordre.

Par |2016-12-21T15:12:51-05:0010 avril, 2013|Cours de création littéraire, Création littéraire, Dossiers thématiques, L'histoire commence. Atelier du roman, Textes de réflexion|

Si tu veux écrire, retourne à l’école, me suis-je dit. J’avais pris conscience du fait qu’être rédactrice n’est pas être écrivaine. Est-ce que je le deviendrai un jour? Qui sait? Une chose est certaine : une fois passée l’épreuve des premiers textes soumis au regard de l’autre, l’expérience est devenue en soi une source de plaisir et d’évolution. Apprendre à lire et à écrire autrement, à montrer plutôt qu’à dire, à faire vivre les personnages plutôt qu’à les interpréter, à sortir de ma zone de confort, m’a donné le goût du roman.

Le roman en mouvement: essai réflexif sur l’art romanesque

Par |2016-12-21T15:13:09-05:0027 mars, 2013|Cours de création littéraire, Création littéraire, Dossiers thématiques, L'histoire commence. Atelier du roman, Textes de réflexion|

Je souhaite un roman en mouvement, un roman qui bouge et qui fait bouger. Petite précision : faire bouger quelque chose ne signifie pas nécessairement de plaire, mais aussi de choquer, de déstabiliser et de faire résonner ou vibrer quoi que ce soit chez le lecteur. L’important, selon moi, reste d’utiliser cette tribune que nous offre le roman pour dire quelque chose. Que l’histoire soit fantastique, poétique, réaliste ou quotidienne, elle doit porter une parole et un regard différents sur notre monde et sur la vie pour nous éclairer.