Conférence avec Clara Dupuis-Morency
Dans le cadre du cycle de conférences du Crachoir de Flaubert, le 10 octobre 2019 à l’Université Laval, Clara Dupuis-Morency, autrice du livre Mère d’invention (Tryptique, 2018), questionne la position et […]
Dans le cadre du cycle de conférences du Crachoir de Flaubert, le 10 octobre 2019 à l’Université Laval, Clara Dupuis-Morency, autrice du livre Mère d’invention (Tryptique, 2018), questionne la position et […]
Créer un kaléidoscope de perceptions et perspectives autour de cette œuvre : mettre le roman et l’artiste en état de traduction, au travers de différents régimes disciplinaires artistiques.
Si le capitalisme, énoncent Müller et Ruoff, demeure une catastrophe pour l'humanité, l'échec édifie le point de départ du polar.
Le travail du traducteur tombe assez rapidement en désuétude ; après une certaine période, tout est à recommencer. Le traducteur doit apprendre à vivre avec cette sorte d’obsolescence programmée. Il est le moine tibétain qui, pendant des jours d’efforts et de patience, dessine un magnifique mandala de sables colorés et qui, au terme de son éreintant labeur, efface son œuvre du revers de la main.
Près de vingt ans après sa publication, et alors qu’une nouvelle génération a supplanté celle du néo-polar, l’analyse d’Annie Collovald fait par ailleurs incidemment ressortir la rupture éthique qui semble s’être depuis opérée dans le roman policier noir hexagonal, littérature où s’inscrivent en creux les polarisations sociales et politiques de l’après-11 Septembre.
Alors, que raconte cette Histoire de la Série Noire ? Première chose, l’évolution de celle que les initiés ont surnommée la « dame en jaune et noir » y est retracée au fil des tendances du roman policier, surtout anglo-saxon au départ. Pour le bonheur de ceux et celles qui aspirent à écrire du ...
Le 22 novembre 2018 à la Librairie Saint Jean-Baptiste de Québec, Nicholas Giguère a clos sa résidence d’écriture 2017-2018 auprès du Crachoir de Flaubert avec une riche conférence portant le titre : « L’écriture du réel, le réel d’écriture ».
En 1992, l’Amérique est en deuil. Elle pleure l’une de ses figures les plus emblématiques, quoique fictive : Superman meurt des suites d’une violente lutte contre Doomsday, dans le comic book intitulé The Death of Superman. Un lecteur écrit à ce sujet que « l’air semble un peu plus froid. La nuit un peu plus sombre. Les gens un peu plus tristes. Quelque part, un jeune homme fixe le ciel nocturne et une larme solitaire coule le long de sa joue. La perte d’une idole. La perte d’un ami ».
Bien plus qu’un pied de nez irrévérencieux aux conventions littéraires, Marques déposées : poèmes offre une démocratisation de la poésie – rendue presque aussi accessible qu’un carnet de couponing. Ainsi, au-delà du ludisme auctorial, l’ouvrage admettrait une lecture engageante, le lecteur étant convié à porter un regard critique sur le partage du capital – symbolique, suivant la conception bourdieusienne du champ; économique, en regard de l’hypocrisie sociale reconduite par les médias de masse.
J’ai toujours préféré la princesse gourmande de ma famille à cette poupée délicate et capricieuse. À l’époque, grâce à ses trucages narratifs, mon père a su réintégrer la soupe aux pois au menu familial tout en évitant d’encourager les élans douillets de ses filles. Aujourd’hui, ce conte déformé m’amène ailleurs, il est aux origines d’une démarche littéraire orientée sur le travail de réécriture et de transformation des textes qui forment ma mythologie personnelle. Car ce que nous dit réellement la version gastronomique de la Princesse au petit pois, ce n’est pas « mangez de la soupe », mais bien « le conte est un outil malléable dont on peut faire ce qu’on veut ».